Il est toujours agréable, au détour d’une liste de lecturet, de retrouver un titre du groupe The Chills. D’autant qu’on ne l’entend guère en radio. Et on regrette que ce groupe néo-zélandais extrèmement doué n’ait jamais trouvé l’accueil qu’il méritait…The Chills, c’est avant tout un homme, Martin Philipps. A la fin des 70s, il joue dans un groupe punk, The Same. En 1980, il change de registre en créant The Chills, avec sa soeur Rachel et, à la basse, Jane Dodd. Par la suite, la composition du groupe changera un nombre considérable de fois, avec pour seul élément stable Martin Philipps. Ces changements répétitifs sont peut-être pour quelque chose dans le fait que les néo zélandais n’ont pas rencontré autant de succès qu’ils auraient pu espérer. Il y a aussi les difficultés de santé de son leader, son éloignement géographique (Dunedin en Nouvelle Zélande, ce n’est pas la même chose, bien sur, que Londres ou New York…), le fait de n’avoir pas été clairement identifié dans un mouvement musical,…Reste que, en l’espace de quelques productions, The Chills a imposé un son particulier, léger, avec une voix solide, un dialogue intéressant entre guitares et claviers.
Plusieurs singles sortent, un premier album se fait attendre jusqu’à la moitié des 80s. Il en annonce trois autres (dont l’excellent « Submarine Bells », en 1990), avant une première interruption des activités du groupe, en 93. Par la suite, des reformations auront lieu, avec de nouvelles créations, et aujourd’hui encore The Chills est toujours actif, avec des tournées essentiellement en Nouvelle Zélande. Le groupe a sorti quelques perles, et aura quand même connu un succès: en 1990, « Heavenly Pop Hit » atteint la 17ème place du Billboard américain…
Submarine Bells’tour – reportage TV Néo zélandaise
House With A Hundred Rooms 1987
[…] un groupe au talent fou qui n’avait pourtant connu qu’une carrière trop modeste, The Chills…Un groupe néo zélandais qui avait proposé quelques albums émaillés de véritables perles […]